Que deviennent nos déchets ?

Grâce au tri sélectif, nous pouvons recycler une partie de nos déchets comme les emballages en verre, les bouteilles en plastique, les canettes en aluminium… Nous disposons également de déchèteries publiques pour apporter des déchets volumineux ou nocifs afin qu’ils soient valorisés ou éliminés correctement. La communauté de communes nous informe régulièrement sur les gestes éco-citoyens pour produire moins de déchets. Malgré cela, chaque habitant a jeté en moyenne 179 kilos d’ordures ménagères résiduelles dans la poubelle grise en 2019. Organom, syndicat intercommunal de traitement et de valorisation des déchets ménagers, nous explique ce que deviennent ces déchets.

OVADE métamorphose les déchets en électricité et en compost

La communauté de communes assure la collecte des ordures ménagères sur son territoire. Elles sont ensuite acheminées par camion jusqu’à l’usine OVADE, située sur le site de La Tienne à Viriat. Les déchets subissent alors une première étape de tri, qui permet d’isoler les métaux ferreux recyclables et la matière organique méthanisable. Les refus (textiles sanitaires, plastiques, verre, inertes, …) sont enfouis dans le centre de stockage attenant. La matière organique est ensuite digérée dans le méthaniseur où elle produit du biogaz qui sera transformé en électricité. Enfin, ce qui reste après digestion, le digestat, est mélangé aux déchets verts (feuilles, branchages, tontes) pour produire du compost.

Schéma : Tiru – Lucie Jeantils

Attention aux déchets indésirables !

Pour garantir le bon fonctionnement de l’usine OVADE, vous ne devez pas jeter dans la poubelle grise : le verre, les textiles, les détergents, les piles, les ampoules, les résidus de peinture, les câbles électriques, les textiles … Ces déchets doivent être déposés en déchèterie ou dans les points de collecte appropriés.

 

Photo : Tiru

OVADE en chiffres (2019)

  • 338 000 habitants (193 communes)
  • 58 000 tonnes d’ordures ménagères traitées
  • 10 400 MWh d’électricité produits (= 3 800 foyers alimentés)
  • 15 600 tonnes de compost vendues aux agriculteurs
  • 51% des ordures ménagères valorisées

Pour Noël, pensez aux chèques cadeaux de la Dombes !

Noël approche et vous ne savez pas quoi offrir à vos proches ? La Communauté de Communes de la Dombes, vous facilite la vie et vous propose les chèques cadeaux de la Dombes !
Ces chèques cadeaux ont plusieurs avantages :
 
  • Vous êtes sûrs de faire plaisir : les chèques sont à dépenser auprès de diverses enseignes (restaurant, institut de beauté, fleuriste, bijouterie et même accrobranche, garage, auto-école…). Plus d’une centaine de professionnels sont déjà partenaires !
  • Vous soutenez l’économie locale, durement frappée par la crise actuelle : les partenaires sont exclusivement situés sur nos communes.
 
Vous êtes une entreprise, une association ou une collectivité ? Pensez également aux chèques cadeaux de la Dombes pour faire plaisir à vos salariés en cette fin d’année…
 
Toutes les infos sur www.achetezendombes.fr

Commerces : vers une révolution numérique en milieu rural ?

Certains s’y étaient mis bien avant le confinement. D’autres ne voulaient pas en attendre parler ou n’avait tout simplement pas le temps de s’y intéresser. Et puis la logique du numérique, ce n’est pas inné pour tout le monde. Le confinement et surtout la fermeture des commerces dits « non-essentiels » a montré la fracture entre les commerces ayant entamé le virage du numérique et les autres.

Il est vrai que le numérique ne va pas de soi en milieu rural. Des commerçants avaient peur que cela dénature les relations humaines. Mais le confinement a précipité certaines conversions. Des professionnels se sont rendus compte, qu’en période actuelle, le fameux « click & collect » fonctionne. Les clients sont au rendez-vous. Parfois même, les relations humaines s’en trouvent amplifiées.

Pas besoin de proposer une superbe plateforme toute option. Les systèmes de commande les plus basiques fonctionnent aussi (prise de commande par téléphone, par SMS ou même via les réseaux sociaux). Face aux manques d’approvisionnement ou aux ruptures de stocks, les clients s’adaptent et soutiennent leurs commerçants. Un véritable élan de solidarité est né. Retrouvez les commerces de la Dombes proposant des solutions pour continuer à vendre et tenter de survivre à ce second confinement, sur notre site internet ……

Pour aider les commerçants à passer au numérique, la CCI et la CMA proposent des accompagnements et formations. Renseignez-vous auprès d’eux.

Découvrez les dernières actualités de l’Inter-SCoT

Le SCoT de la Dombes s’est engagé dans la démarche partenariale de l’Inter-SCot de l’aire métropolitaine Lyon – Saint-Etienne.

Téléchargez ci-dessous le document détaillant les dernières actualités de l’Inter-SCoT. Pour plus d’informations, rendez-vous directement sur le site de l’inter-SCoT : https://www.inter-scot.fr/.

Concernant les dernières actualités du SCoT de la Dombes, celui-ci est devenu exécutoire le 24 août 2020. Le travail repose à présent sur le décryptage des mesures en partenariat avec la Direction départementale des Territoires (DDT). Ce décryptage vise à lister par thématiques tous les objectifs du SCoT qui s’imposeront prochainement aux PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) des communes.

 

Des questions pour mieux comprendre les besoins des jeunes de la Dombes

La Communauté de Communes de la Dombes, son service commun Enfance Jeunesse et les structures Enfance Jeunesse du territoire viennent de lancer deux questionnaires à destination des jeunes et de leur famille. Une démarche qui s’inscrit dans un diagnostic plus large pour proposer des projets adaptés aux besoins des habitants du territoire.

 

Quand une politique est à construire, quoi de mieux que de s’adresser aux principaux concernés ? Depuis quelques mois, la Communauté de Communes de la Dombes et le service commun construisent un diagnostic Action sociale sur le territoire. Ce diagnostic recouvre des vastes sujets tels que la petite enfance, l’enfance – jeunesse, la parentalité, l’animation globale, l’accès aux droits…

Pour mieux cerner les besoins des jeunes de la Dombes, ainsi que de leur famille, et afin de proposer une politique cohérente à leurs attentes, deux questionnaires viennent d’être mis en ligne. Cette vaste enquête se déroule jusqu’au 8 janvier.

Les objectifs de cette enquête sont multiples :

  • Mieux connaitre la population et les services existants
  • Obtenir des données utiles aux communes et à la communauté de communes pour mettre en œuvre une politique adaptée aux besoins et aux particularités du territoire
  • Obtenir des données utiles aux structures et partenaires Jeunesse pour adapter et cibler leurs actions
  • Permettre des rencontres et des échanges entre les acteurs Jeunesse

Ces questionnaires ont pour thème les loisirs, la mobilité, la santé, l’orientation et l’emploi, mais aussi les relation parents / enfants, les éventuels besoins d’accompagnement.

Ils ont été coconstruits et  sont relayés par les acteurs locaux de la Jeunesse , comme les centres sociaux La Passerelle et Mosaïque, le MJC de Villars-les-Dombes, le Pôle enfance Jeunesse de Saint-André-de-Corcy et le Local à Neuville-les-Dames.

Pour répondre aux questions, rien de plus simple. Il suffit de cliquer sur le lien correspondant au questionnaire

Il est également possible de flasher le QR code qui se trouve sur les flyers de l’opération.

Ne pas hésiter pas à partager l’information. Plus le nombre de réponses sera élevé, plus le diagnostic Action Social sera précis afin d’élaborer une politique pertinente pour les habitants de la Dombes.

Le nouveau Mag Dombes est sorti

Le cinquième numéro de Mag Dombes est sorti. Il sera distribué dans les boîtes aux lettres des habitants des 36 communes à partir du lundi 16 novembre.

N’hésitez pas à nous prévenir si vous ne l’avez pas reçu (communication@ccdombes.fr).

A l’intérieur de ce nouveau numéro vous trouverez :

  • Un guide pratique à conserver pour retrouver toutes les informations et numéros utiles de votre communauté de communes
  • De nombreuses informations sur les réalisations de la CC de la Dombes ou sur les projets

Au moment du bouclage du journal le nouveau confinement n’avait pas été annoncé. Malheureusement certains articles et rendez-vous ne sont donc déjà plus d’actualité. Merci de votre compréhension.

Pour lire le journal en ligne, c’est par ici.

Pour consulter le Guide pratique, c’est par là.

Les commerces « click & collect » de la Dombes

Les commerces dits « non-essentiels » ont dû fermer leurs portes. Ces commerces de proximité sont pourtant si essentiels pour nos communes rurales.

Alors plus que jamais, ne cédons pas à l’appel des plateformes en ligne, mais soutenons l’économie locale.

Comment ? En continuant à faire nos achats chez nos commerçants de proximité qui ont mis en place un système de « click & collect » (« commander et emporter, en français).

Pour retrouver la liste (non-exhaustive) des commerçants, cliquez ici : https://www.ccdombes.fr/vivre/click-collect-dombes/.

Si vous êtes un commerçant et que vous avez mis en place un système de commande, faites vous connaître à economie@ccdombes.fr.

Si vous connaissez des commerçants, parlez-leur de cette page !

« Rouvrez nos commerces de proximité » : la lettre d’Isabelle DUBOIS au Président de la République

Retrouvez ci-dessous la lettre envoyée ce mardi 3 novembre au Président de la République, Emmanuel Macron pour demander la réouverture des commerces dits « non-essentiels ». Commerces pourtant si essentiels dans nos communes rurales.

 

« Monsieur le Président de la République,

C’est en pleine conscience de la gravité de la situation sanitaire et des difficultés qu’elle implique pour chacun, que les élus de la Communauté de Communes de la Dombes se permettent de vous alerter.

La Dombes, en dehors d’être une très belle région naturelle du département de l’Ain est surtout un écosystème économique d’une grande fragilité, que les élus que nous représentons s’efforcent de maintenir tant bien que mal.

La situation du commerce de proximité en milieu rural est – déjà en temps normal – d’une importante précarité et instabilité. Quotidiennement nous développons des trésors d’ingéniosité et une énergie énorme pour essayer de rester un territoire vivant et attractif, en mettant en corrélation les demandes toujours plus exigeantes de nos populations en matière de consommation et l’offre disponible dans nos communes. Notre motivation permanente est d’éviter un maximum d’évasion commerciale pour ancrer services et emplois dans nos communes.

En milieu rural, le lien social et humain que représentent nos commerces de proximité pour notre population est tout simplement vital. Chez nous, nous ne parlons pas de relations commerciales quand nous pensons à nos commerces, car ils sont tellement plus, ils sont l’âme de nos communes.  Dans nos villages, les commerçants ne sont pas un simple numéro SIRET, pas une simple enseigne… non ils sont nos voisins, nos amis, notre famille, rendant chaque jour des services non quantifiables, non facturables à nos populations car nous parlons ici de lien humain. Derrière chaque rideau qui ferme, là où beaucoup ne voient qu’une faillite économique, nous voyons surtout une catastrophe humaine. 

A la sortie du confinement en mai, c’est justement parce qu’il existe un lien particulier entre nos commerces et nos habitants, où chacun souhaite prendre soin de l’autre, que nos commerces ont été irréprochables en matière du respect du protocole sanitaire.

Pour nos habitants les commerces ne sont pas qu’un service disponible, et pour nos commerces nos habitants ne sont pas qu’une opportunité pour améliorer leur chiffre d’affaires. L’application des gestes barrières, l’équipement de chacun en matériel permettant de continuer à vivre en toute sécurité ont été la priorité de nos commerces. Car chacun est conscient que l’autre lui est indispensable.

Aujourd’hui avec les mesures de fermeture des commerces ESSENTIELS de proximité dans nos villages, c’est un sentiment d’injustice et une incompréhension totale qui submergent l’ensemble de nos communes.

L’incompréhension de voir la grande distribution pouvoir accueillir des centaines de personnes en même temps, maximisant la concentration de consommateurs dans les rayons et donc la possibilité de propagation du virus alors que nos commerces n’accueillant guère plus de 2 personnes à la fois en totale sécurité, eux doivent fermer.

Le sentiment grandissant d’injustice par rapport aux GAFAS qui eux ont vu multiplier par trois leur chiffre d’affaire depuis le premier confinement, face à des commerçants qui eux sont souvent seuls et ne peuvent financièrement, humainement et simplement en matière d’organisation se lancer dans la vente en click & collect.

Monsieur le Président, suite aux mesures gouvernementales prises, que pouvons-nous décemment répondre à ceux qui se démènent tant à nos côtés pour garder nos villages vivants ? A ceux qui, pour certaines personnes isolées, sont le seul sourire journalier qu’elles aient ?

Nous ne vous parlons pas ici de commerces, mais bien des hommes et des femmes qu’ils représentent.

C’est pourquoi, Monsieur le Président, nous vous demandons aujourd’hui, de revoir votre position quant à la fermeture administrative décrétée des commerces essentiels de proximité de nos communes ; fermeture jugée indispensable pour limiter les décès liés aux coronavirus, mais occasionnant de facto la mort imminente de nombre de nos commerces.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération. »

Lancement du projet alimentaire interterritorial

Le conseil communautaire a approuvé sa mise en place le 15 octobre dernier. Le projet alimentaire interterritorial (PAIT) verra le jour en partenariat avec les communautés de communes Dombes Saône Vallée et Val de Saône Centre.
Au cœur du projet : le mieux manger au sein de la restauration collective. « L’objectif est d’agir sur l’ensemble de la chaîne alimentaire du territoire comme premier levier d’action de la restauration collective« , explique Julien Béja, en charge du PAIT. Cela passe par la production, la transformation, la logistique, la consommation et les déchets.

L’idée est également de coopérer avec l’ensemble des institutions pour aller vers plus de produits de qualité dans les menus, en lien avec l’agriculture du territoire. Dans les cantines de la Dombes, 440 000 repas sont servis chaque année, dont 60% sont cuisinés sur place.

Le PAIT vise dans un premier temps un accompagnement des gestionnaires de cantines (municipalités ou associations) vers la mise en place des mesures de la loi EGALIM. Une loi qui prévoit notamment 50 % de produits sous signe de qualité, dont au moins 20 % de bio dans les menus, d’ici au 1er janvier 2022.

Ce projet transversal touche ainsi l’économie locale, la production agricole locale, le social, la santé et l’environnement.