Ce projet est financé par le Fonds européen agricole pour le développement rural. L’Europe investit dans les zones rurales.
Qu’est-ce qu’un Programme agro-environnement et climatique (PAEC) ?
Les mesures agro-environnemental (MAE) existent depuis les années 1990 au sein de la Politique agricole commune (PAC). Différents dispositifs d’accompagnement se sont succédés.
Les mesures agro-environnementales visent à soutenir des pratiques des agriculteurs volontaires notamment en faveur de milieux ou d’espèces de faune et de flore remarquables et de la qualité de l’eau. Chaque contrat MAEC dure de 5 ans. Ces mesures découlent d’un cadrage national et régional mais sont en partie adaptées au contexte agricole local.
Chaque agriculteur reçoit une aide financière à l’hectare pour aider au changement de pratique.
L’instruction des MAEC est réalisée par la Direction Départementale des Territoires de l’Ain.
Le territoire du PAEC
Les variations topographiques sont très peu marquées (240 à 309m) sur le plateau dombiste, en revanche les zones de ruptures de pentes sont visibles (50 à 100 m) sur les côtières de l’Ain, du Rhône et de la Saône.
On compte 3 principaux bassins versants sur le territoire du PAEC (la Chalaronne, la Veyle et le Formans) et plusieurs bassins versants secondaires (la Sereine, le Cotey,..).
Le territoire où les MAEC sont « disponibles » comprend une grande partie du plateau dombiste et intègre l’ensemble des communes concernées par le site Natura 2000 « étangs de la Dombes », à l’exception du secteur Nord/Est déjà intégré dans la ZIP eau du PAEC du bassin de Bourg en Bresse.
Trois zones d’intérêt prioritaire (ZIP) sont définies en fonction des enjeux locaux.
Pourquoi un PAEC ?
Une biodiversité fragilisée
Zones humides classées site Natura 2000 au titre des directives européennes oiseaux et habitats, la Dombes est une zone de migration et de reproduction majeure pour de nombreux oiseaux. Depuis une vingtaine d’années, plusieurs études témoignent de la baisse importante de biodiversité en Dombes, et notamment celle des oiseaux d’eau. L’évolution des populations de canards est particulièrement révélatrice de l’état écologique des étangs. La baisse du Colvert, dont les effectifs nicheurs ont été divisés par dix en quarante ans, est spectaculaire.
L’évolution de l’agriculture
Grâce à son utilisation des surfaces herbagères, l’élevage bovin a toujours joué un rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes dombistes. Mais la pénibilité du travail, les lourds investissements nécessaires à la mise aux normes des bâtiments d’élevage et le contexte économique très instable de la filière lait ont, depuis une vingtaine d’années, engendré de nombreuses reconversions céréalières des exploitations. La reconversion céréalière des élevages et l’évolution des systèmes de production (l’ensilage d’herbe ou de maïs se diffusant progressivement pour l’alimentation des animaux), ont eu pour conséquences de fragiliser les écosystèmes.
Vidéos de témoignages réalisées dans le cadre du Programme Agro-Environnemental et Climatique Dombes-Saône
L’exploitant, M. Blanc, témoigne de l’évolution de ses pratiques en particulier en faveur de l’autonomie fourragère de l’exploitation.
L’exploitant, M. Lager, témoigne de sa démarche de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires.